Salut les palmés !
Gérard nous conte…. la chasse sous-marine.
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Je pensais vous donner des nouvelles de notre sortie à Chausey, ( Rémi et moi) dès lundi soir à la piscine… mais c’est la fermeture !
Nous sommes partis à 6h30 dans un brouillard à couper au couteau. Arrivés au port de Granville vers 8h 30, Rémi a décidé d’utiliser la mise à l’eau sous la criée, qui donne dans le port des marins pro. Le gros avantage, c’est de pouvoir sortir même quand la marée est basse !
Nous avons navigué au GPS dans un brouillard très dense. Au point qu’on ne savait pas si nous étions sortis du port … Heureusement, la mer était calme comme un lac. Ce qui a permis à Rémi de se méfier et de ralentir dès qu’il croisait une vague, forcément provoquée par un autre bateau.
Nous avons commencé à plonger sur la Déchirée. Après quelques apnées sans coquilles, Rémi a jeté l’ancre sur un autre spot. Après quelques apnées infructueuses nous nous sommes rapprochés d’une tête de roche et là, bingo ! Sous 12m, sur un fond de sable entre des rochers, elles étaient là !
Le ramassage aurait pu être beaucoup plus facile si la visibilité avait été meilleure. Il n’y avait que 50 centimètres de hauteur d’eau claire au dessus du sable, ce qui ne permettait pas de les repérer de loin.
L’eau était à 10°, mais avec nos combis de chasse en 6 et 7mm, nous n’avons jamais eu froid … enfin, si, mais pas dans l’eau, une fois dans le bateau, pour déjeuner. Il faut dire que la brume ne s’est jamais levée.
Après déjeuner, nous avons essayé 2 autres spots qui nous semblaient intéressants sur la carte du GPS, mais arrivés sur zone, le sondeur nous indiquait des fonds rocheux, donc sans coquilles. Le temps avançait et la marée montait, augmentant encore la profondeur de recherche, outre le fait qu’on commençait à avoir un peu froid.
Une décision collégiale fut vite prise … nous avions encore le retour à faire dans le brouillard et puis nous étions heureux de notre pêche : 37 coquilles.
En approchant du port, nous nous sommes retrouvés dans le flot des bateaux de pêche qui connaissaient bien les lieux. Nous sommes donc restés bien sagement dans la file. Un peu plus tard, pour améliorer notre butin, nous avons acheté des bulots à un patron de pêche (sous la criée).
Encore un peu plus tard… avec un peu d’ail, de persil et de beurre !!! Quelle récompense !
Gérard